A tous les lecteurs des ânes barbus
A toi, cher mon lecteur, qui possèdes un exemplaire de Quand les ânes de la colline sont devenus barbus, qui se transforme en Ânes barbus quand tu es pressé, à toi qui as acquis le roman, qui l’as payé ou as eu la chance de se le faire offrir, j’aimerais que tu partages le livre. En fait, je trouve toujours dommage ces livres qu’on calfeutre dans une bibliothèque, qu’on garde précieusement en espérer retourner vers eux, un jour, plus tard, sans doute. Les livres n’ont pas vocation à prendre la poussière sur les étagères, ils doivent voyager, partir et rencontrer des territoires inexplorés, des lecteurs inattendus.
Je sais, nous vivons dans une société de la propriété, nous aimons « nos petites affaires », nos livres, nos objets, nos souvenirs. Mais la véritable question à poser est : le livre, si vous l’avez aimé, est-il plus utile dans un tiroir ou lu par d’autres hommes ? Après, on ne sait jamais ce que peuvent devenir ces livres voyageurs, c’est ce qui excite mon imagination, ils passeront de main en main, peu-être traverseront-ils les mers, les montagnes ?
Vous avez lu les ânes barbus, vous savez ce que véhicule ce roman, alors libérez le livre, partagez-le avec des amis, des cousins, des collègues, revendez-le dans une boutique de seconde main ou abandonnez-le dans une boite à lire ou avec une étiquette bookcrossing. Et puis, n’hésitez jamais à partager votre avis, quel qu’il soit, positif ou constructif, sur les internets, babelio, goodreads ou amazon.
Merci pour Shabina. Et les ânes. Et moi.