Cantine Diesel pour les condamnés. Vous reprendrez un peu de poulet avec ça ?

T’es un habitué de short-edition, l’éditeur de littérature courte en short orange, aren’t you cher mon lecteur ? J’avais fait un break après que vous ayez élu La mélodie prix de l’hiver 2013. Et puis je suis revenu sur la pointe des pieds la saison dernière, prix de l’hiver 2014. Un an après, back on short-edition, terre de mes premières reconnaissances littéraires, grâce à vous. J’ai proposé Un héros très discret et j’ai laissé faire, je n’ai fait aucune publicité et j’ai attendu de voir ce qui allait se passer et puis le concours se déroulait en même temps que la sortie de la hyène en version numérique : il fallait faire des choix de communication, j’ai choisi ma hyène . Et du coup mon héros discret est resté assez anonyme. Perdu parmi les dizaines de textes proposés chaque saison.

Et puis voilà que je retente le coup pour cette saison-ci, le printemps 2014. Jusqu’à ce matin, j’avais un texte en compétition, Les condamnés. Et cette fois, j’ai fait la pub, j’ai fait la promotion, je t’ai proposé de lire le texte, de voter si t’aimais, de voter si t’aimais pas, je t’ai offert 9 minutes de lecture en échange de 10 secondes de votes. J’ai toujours bien aimé la compétition, même si je préfère la compétition sportive à la compétition littéraire, la compétition ça me plait, ça m’excite. Ca me motive, d’autant plus quand je ne gagne pas. Et après l’échec de mon texte en hiver 2014, j’ai directement proposé d’autres nouvelles. Plusieurs nouvelles, pour être certain qu’au moins une d’entre elles soit acceptée par le comité éditorial. Et alors que j’avais complètement oublié, alors que je concentrais toutes les forces vives sur Les condamnés, le comité éditorial a publié un autre texte ce matin : Cantine Diesel. Tu sais, pour ne pas créer la confusion chez toi, cher mon public, ce texte, Cantine Diesel, je prévoyais de me le garder sous le coude comme un secret intime, comme je conserve les jardins cachés à Bruxelles où je me retrouve seul, allongé au soleil. C’est pas que j’en ai honte de ce texte mais je préférais focaliser tous les votes et toute l’attention sur le texte qui avait, selon moi, le plus de chance d’aller en finale, simplement parce qu’il avait déjà recueilli une trentaine de votes. Et puis les plus curieux et les plus téméraires d’entre vous auraient découvert Cantine Diesel, comme on découvre une friandise cachée, qu’on savoure lentement, sans se presser. J’avais choisi Les condamnés parce qu’ils avaient été publiés en premier, question de timing, je ne cherchais pas plus loin. Sauf que.

Sauf que j’ai cliqué sur le lien de publication de Cantine Diesel. Sauf qu’en un peu moins de 15 heures au moment où j’écris ces lignes, 63 personnes ont déjà lu le texte, 14 personnes ont voté et quelques uns ont laissé des commentaires assez positifs, totalement inattendus. Moi, je n’avais pourtant rien dit. C’est la première fois que ça m’arrive sur short-edition et je dois dire que ça me touche beaucoup. Sans doute parce que c’est spontané. Et gratuit.

Voilà, maintenant vous savez. Si un texte (ou les deux) se qualifie pour la finale, je t’expliquerai les histoires qu’il y a derrière ces nouvelles, tout le contexte qui m’a amené à les écrire. Fin du premier tour le 21 février.

Pour lire (et voter ?) Cantine Diesel : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/cantine-diesel

Pour lire (et voter ?!) Les condamnés : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/les-condamnes

ryan schude

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