De l’utilité de voter !
On vous a saoulé. On m’a saoulé. On nous saoule encore. Ca ne finit jamais. C’est l’overdose. Stop. Arrêtez. On n’en peut plus. « Allez voter, c’est bon pour la santé, allez voter, allez-y les jeunes, allez-y les vieux, votez, votez, c’est tellement beau, c’est une chance qu’on nous envie tellement en Afrique, au Moyen-Orient… Votez bordel ! » Mais c’est faux. Tout cela est faux. Et quand on croit que c’est fini… Dans une démocratie, il y a malheureusement toujours quelqu’un à élire, quelque part, il y a toujours une mauvaise raison pour nous emmerder le dimanche, à se rendre à l’école du bout du bout de la rue glisser deux bouts de papier pour élire des gens quelconques dans une assemblée, dont on connait vaguement l’utilité. Bientôt, ce seront les législatives en France, puis un peu moins bientôt les élections communales et provinciales (provinciales !!!) en Belgique. Et ailleurs dans le monde, le peuple martyr souffrira encore du poids de la démocratie qui ne pèse jamais aussi lourd que le dimanche, ce fameux dimanche où on décide finalement de s’habiller pour aller voter. Stop à la dictature mentale du vote utile. C’est un fardeau trop lourd à porter sur deux jeunes épaules.
Je ne croyais plus en rien. J’étais debout. Désabusé. Effaré de voir le visage de la démocratie. Je me suis levé ce matin, il y avait une surprise de taille. On m’a démontré la possibilité d’un vote utile. Et tranquille. Deux de mes textes sont en finale sur le site short-edition. Et pour gagner, il faut voter. Pour que je gagne, il faut que vous votiez. Un vote utile quoi. Vous allez penser qu’un vote est toujours utile quand il sert des intérêts particuliers. Oui mais pas seulement. C’est la possibilité d’un destin qui bascule. Mon destin. Et puis c’est un vote tranquille qu’on fait quand on veut, entre aujourd’hui et le 21 juin. On ne bouge pas de chez soi. On clique six fois. Et on fait un heureux. Je serai heureux. Moi. Personne d’autre. Y a pas de suppléant dans ce cas, y a juste moi. Vous pouvez élire Le garçon en baggy dans la catégorie « Nouvelles ». Vous pouvez élire Yam dans la catégorie « très très court ». Ca n’a l’air de rien deux clics. Ce n’est rien. On ne sait pas. Je ne vous exhorte à rien. Faites-le si vous voulez. Mais finalement, ça nous rassure : voter, c’est encore utile !
Mode d’emploi pour ceux qui ont le temps pour six clics :
Il y a deux moyens de voter pour les nouvelles. En vous inscrivant sur le site short-edition et en cliquant sur J’aime en bas du texte. Et en « likant » via facebook. La comptabilisation des votes facebook est légèrement alambiquée mais si vous partagez ces liens : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/le-garcon-en-baggy/finale et http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/yam/finale sur votre mur et sur le mur de vos amis, les points facebook augmenteront. En fait, plus Facebook en parle, plus Facebook commente, plus ça fait grimper le curseur.
On se reparle de ça au début de l’été.
Update : vous avez fait de ces textes les lauréats de leur catégorie. Mais comme un auteur ne peut gagner qu’un seul prix par saison, Yam a triomphé. Mais le garçon en baggy est aussi couronnée, oeuvre « chouchou ».