L’interview du jeudi
Dans la littérature, ce que je préfère, c’est la lire. Et puis l’écrire. En deux phrases, en douze lignes, en 148 pages. La production. C’est ce moment intense où tu ne touches plus vraiment terre, jamais les nuages, t’es entre deux mondes, tu erres et tu oublies, tu vis avec Loïc, Marie, John Delvaux, Sheker, Jack, Yam, tu t’oublies, il n’y a plus qu’eux, il n’y a plus rien d’autre. Ca, j’aime.
Et puis il y a ce qu’on pourrait appeler la post-production. En ce moment, c’est la post-production. Relire, réécrire, retravailler, corriger. Créer une affiche et une vidéo pour la sortie toute prochaine de La Hyène, gommer les dernières erreurs et choisir une couverture pour L’indien, chercher encore et encore des nouveaux investisseurs pour la collecte en crowdfunding de la version papier de La Hyène et puis répondre à une agréable interview de short-edition.
Et puis il y a le silence. La vérité du silence. Quand toi, cher mon lecteur, tu te mets à quitter la terre, sans jamis atteindre les nuages, que tu erres entre deux mondes, que tu t’oublies et que à ton tour tu vives avec Loïc, Marie, John Delvaux, Sheker, Jack ou Yam. Et je l’aime aussi ce silence là. Ton silence.