Les interviews et la quête d’identitié

« Est-ce qu’on est ce qu’on écrit ? Ou inversement ? Je ne pense pas écrire de textes drôles. Je ne pense pas chercher à diffuser des feel-good textes. Est-ce que john.henry et John-Henry sont identiques ou même semblables ? En tout cas la toute nouvelle (et c’est déjà la deuxième en quelques semaines) interview réalisée par shortEdition après avoir été sacré lauréat de la matinale 2013 est marrante (enfin, plutôt : j’ai ri). Alors, on sourit. Au nom du père. 

Et puis il y a ce long et très intéressant entretien mené par les tribulations d’une lectrice.

On m’a déjà taxé d’être pessimiste, d’avoir une écrire noire. Ce n’est pas toujours le cas. Mais c’est peut-être ce que j’écris quand je me laisse aller à la facilité, ce serait mon penchant naturel. Mais est-ce pour autant que ce penchant résume mon « moi » intime ? Ou est-ce définitivement mon profil littéraire ? Je pense que ce n’est jamais bon d’être catégorique. Et de catégoriser. Les frontières sont floues. Mais tout peut changer si vite. John-Henry peut broyer du noir et john.henry écrire une nouvelle humoristique. Rien n’est jamais définitif. »

Ceci était le post d’un homme en quête d’identité. On relèvera les premières traces liées à une schizophrénie naissante. Si vous le croisez, ne le contredisez pas, il pourrait s’avérer dangereux. En attendant, si vous avez le temps, lisez ses interviews, ou ses textes, faites vous un avis sur john.henry ou John-Henry (comme s’il y avait une différence… Mais ne froissons pas sa sensibilité) et puis fuyez, fuyez surtout !

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