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Ce weekend j’étais à une foire du livre, à Blégny. Et vers 15h, le dimanche, une amie vient vers moi et elle se met à frapper sa main sur la table : « Mais pourquoi les gens n’achètent pas ces livres en masse, pourquoi ? » Puis elle a attrapé un exemplaire et l’a refourgué dans les mains des visiteurs qui passaient par là. « C’est génial, lisez ! », elle disait. Avant d’avoir ouvert un livre, personne ne sait ce qu’il contient, personne ne sait s’il va plaire, si c’est qu’on aime lire. Il y a bien quelques indices, un titre, une couverutre, un 4ème de couverture, quelques lignes, au début, au milieu. Mais c’est tout. Dans ce genre d’événement, la plupart des gens ne me connaissent pas, n’ont jamais entendu parler de ces bouquins. Ils ne savent pas.

Mais tu peux changer ça. Tu peux jouer les entremetteurs. Ce samedi sort la hyène, au format numérique. 7,99 €. Il n’y aucune obligation à la lire ou à l’acheter, pour personne. Mais grâce à ton réseau, tu peux porter à la connaissance de centaines de milliers de gens que je ne connais pas encore, tes amis qui aiment lire, l’existence de La hyène. Tu es un vecteur d’informations, tu es mon unique moyen de m’adresser à une audience plus large. Après, chacun est libre. Chacun décide. Chacun peut refuser La hyène. Mais La hyène ne se refusera à personne. La hyène s’offrira même sans pudeur à chacun qui le désire.

Comment on fait pour que la nouvelle de la sortie de la hyène se sache ?

Tu peux rejoindre l’événement créé pour l’occasion, tu peux y venir seul ou accompagné. Le sorteur est bienveillant, il laisse rentrer tout le monde, même les chiens, même les grabataires. Mais peut-être pas ta petite soeur. Et puis tu pourras partager dès samedi matin, la vidéo qui fait office de teaser et qui sera diffusée sur facebook.

Bref, tout ceci est trop sérieux. Au fond, ce n’est que de la littérature.

A la hyène, Etienne.