Et Dieu créa le podcast
Ce vendredi a été diffusé sur La Première (RTBF) le premier podcast que j’ai écrit pour l’émission l’Heure H de Jean-Louis Lahaye. L’épisode est disponible sur Auvio, Spotify, Apple et toutes les autres plateformes.
Je dois te dire cher mon lecteur que je suis content content content. Alors que je viens de terminer un manuscrit et que j’en ai toujours un qui est chez les éditeurs, que je prie Sainte Rita pour qu’au moins un d’entre eux prenne la peine de daigner me répondre, rien, un petit mot pour me dire qu’il ne publiera pas parce que c’est bien naze mais qu’au moins il prenne ces 15 secondes nécessaires à l’envoi d’un mail, connaitre la satisfaction d’un travail d’écriture qui se concrétise, ça fait du bien. J’ai confiance en mon écriture mais où se situe la frontière entre la confiance en soi et l’aveuglement ? Si aucun de mes 7 derniers projets n’aboutit, ne devrais-je pas en tirer une conclusion évidente ?
C’est exactement ce que nous recherchons : ça se lit d’une traite, un plaisir. C’est un super épisode, vraiment, j’espère que les auditeurs et auditrices l’aimeront autant que nous !
Production Heure H
Et puis la vie, les hasards, les rencontres, les opportunités, une fille qu’on revoit après 10 ans, la proposition d’un podcast, la mise en contact et enfin et surtout : le travail !
Je dois dire que travailler avec une société de production qui ne se fait pas désirer, qui joue la transparence, et qui te fait un retour rapide sur ton texte, vraiment, c’est réjouissant. Ils ont aimé le 1er texte, qui parle de la révolution des Oeillets, tout un symbole n’est-ce pas, cher mon lecteur ? Alors j’en ai écrit trois autres. La saison 3 des podcasts est déjà complète et donc on verra pour la suite. Mais juste avoir la satisfaction d’être payé pour un travail d’écriture, de s’entendre dire que c’est de qualité et de l’entendre à la radio puis en podcast, c’est peut-être la preuve que tout ça n’est pas complètement inutile. Et que cette confiance en moi et en mes capacités n’est peut-être pas de l’aveuglement.
Alors les éditeurs vont recevoir des relances, des rappels, n’importe quoi, qu’ils me blacklistent, qu’ils me bloquent, qu’ils fassent ce qu’ils veulent, mais je ne les laisserai pas ignorer plus longtemps un de mes meilleurs manuscrits.
On ne mérite pas ça, cher mon lecteur, ni toi, ni moi, ni personne.
Et en attendant, je profite. Et toi aussi, tu peux en profiter, cher mon lecteur. C’est 35 minutes de miel dans les oreilles.
Hasta la vista